Yann Perreau

Les choses humaines – X

Après avoir ramassé les petits morceaux de plastique cassés, Nicky est allé déposer chacune des valises dans les chambres. En bon paternel qu’il est, il se réservera celle à trois roues. Merde! Et lui qui a engueulé ses garçons pour rien ce matin… Il s’en veut. Il sort prendre l’air.

II est à regonfler la piscine avec une pompe à pied quand il reçoit l’appel de PC, un des trois patrons du label. A l’heure qu’il est, certain que PC a pris connaissance des notes (du Calimocho brainstorm).

PC connaît bien son Nicky. Depuis une vingtaine d’années, époque où il lui avait loué une chambre, le temps que Nicky trouve sa place à lui dans la grande ville. 

Pour le coup, la garçonnière de PC était parfaite. Située en-haut de la Barbarie, en face du Démon blond, à côté du Troquet de Paris, à une minute de la Queue des Brousses, de l’Escarmouche, du Principal et du Mini Sun, ribambelle de bars incontournable, angle St-Denis / Mont-Royal. L’axe du mal! rigolent-ils parfois lorsqu’ils se remémorent ces années folles. 

Deux ans de colocation qui leur ont permis d’apprendre à bien se connaître. PC est un universitaire sûr de lui, Nicky un autodidacte dans le doute. Leurs visions des choses n’étant pas toujours raccord, ils ont développé malgré tout une relation de respect mutuel proche de l’amitié. Et bien que leur rapport ait un brin changé, depuis treize ans qu’ils collaborent dans l’industrie de la musique, pour Nicky, l’avis de PC est toujours important. PC ne porte pas de gants blancs, mais ses analyses sont justes. (Sauf quand il avait suggéré à l’équipe d’enlever Je regarde en-haut du setlist de l’album Bonasse bad ass. Le jour où le single a dépassé le million d’écoute, Big Dady et les collègues du label ont bien taquiné PC qui, depuis, s’est auto exclue des meetings de création, se consacrant exclusivement à l’administration.)

Nicky n’est pas tant d’humeur à causer budget, mais il répond, prenant aussitôt la discussion en main (en utilisant un langage de gars de bureau). 

-Salut PC! Écoute mon vieux, je sais pas combien ça coûte d’over nos p’tits caprices, mais Garcia pis moe…

-Ça a pas rapport, vraiment pas.

PC annonce à Nicky que son nom vient d’apparaître sur une liste d’agresseurs présumés. Pour le moment, la liste est tenue secrète ; l’agence a reçu, ce matin, un mémo anonyme, fort probablement en lien avec le mouvement Déballe ton sac. La discussion animée de dix minutes entre Nicky et PC se termine sans conclusion rassurante. 

Nicky dépose le téléphone dans la poche de sa chemise hawaïenne. Son cœur bat dans ses joues. Il ne fera pas de sieste. Au contraire, il voudrait se réveiller… mais avec la chaleur et les sueurs d’alcool qui coulent sur ses tempes, ce qu’il vit présentement n’est pas un mauvais rêve, c’est un cauchemar. Des coups durs, il en a reçu. Mais celui-là, dans le bas du ventre, il lui coupe le respire. Jamais de sa vie Nicky ne s’est retrouvé du côté sombre des intouchables

Sauf une fois, à l’époque du divorce de ses parents. Comme il avait désiré suivre sa mère pour habiter avec elle et son nouveau copain dans les Laurentides, Nicky s’est retrouvé dans une nouvelle école. En plus du choc d’être désormais enfant de famille éclatée, deux faits l’ont rendu vulnérable : 1- sa peau et sa chevelure rousse (au primaire, les roux sont des sous-castes). 2- et survenir en plein milieu d’année scolaire. La résultante étant que Nicky devra vivre d’abnégation un certain temps avant d’être accepté parmi ses nouveaux pairs.

Un soir, à l’heure du dessert, Nicky avoua à sa mère sa joie d’avoir enfin tissé un lien avec deux amies de sa classe. 

Jusqu’à cette séance de récréation du mois de mars où, après qu’il eut été hameçonné par ses copines jusqu’en haut de la montagne de neige glacée, Nicky a été poussé dans la « Glissade interdite. Avertissement : danger ! ». 

Comme si c’était hier… Nicky se souvient avoir essayé en vain de s’extirper de la glissade infernale en gigotant comme un poisson puis foncer tête première dans les mollets dodus de la surveillante qui sonnait la cloche (heureusement, la pauvre dame s’en est remise au bout de quelques heures…). 

Nicky ne s’est jamais défendu ni n’a cru bon faire le mouchard. Il a été suspendu de l’école. Dans ces circonstances contrariantes, sa mère et lui ont préféré qu’il retourne vivre avec son papa, dans son village natal, avec son frère Gaston, son ami Oscar et les autres. Il n’a jamais revu les petites filles.

Sonné raide, Nicky tente quelques recherches en tapant son nom / Déballe ton sac sur Booble, mais aucun signal d’alerte pour le moment. Peu soulagé Nicky est complètement perdu dans l’être.

Lorsque ce sentiment se manifeste, l’une des principales réactions des gens consiste à perdre la boule. Nicky s’accroche : pédaler est la seule solution ; il saute sur son vélo. 

Au fil de sa ride, Nicky fourrage dans sa foire à bêtises. Il passe sa mémoire au peigne fin ; il peine à compter le nombre de ses aventures, à travers toutes ces années de rencontres nocturnes et de vagabondage rock’n’roll… Comme dirait l’autre : ça fait beaucoup. 

Il entend les échos de dingueries qu’il a pu dire et revoit en travelling un best-of de ses singeries qui ont fait de lui une bête de cirque renommée. Il n’y trouve plus rien de comique. Le film jack-ass, dont il préfèrerait ne pas être le héros, défile dans sa tête comme une parade de Mardi gras pas racontable.

Au parc Jeanne-Mance, le tournoi de volleyball brésilien n’a plus aucun effet sur lui. Terrassé par la peur de la possibilité de chute, il roule comme un fantôme, comme une balle dans le champ de baseball désert. Il pédale, comme ça, jusqu’à la garderie. 

Après avoir attaché son vélo à la clôture, il entre timidement dans le terrain de jeux. Du fond de la cour, sa fillette gambade pour lui sauter dans les bras « Papa! » alors que les copains et copines s’attroupent autour d’eux avec Gigi, l’éducatrice souriante. 

-Ils ont chanté tout l’après-midi. Elle a bien participé!

-Je l’ai apprise par cœur, la comptine!

-Ah C’est l’fun ça!  Euh… Merci pour tout. Bonne fin de journée, Gigi!

Nerveusement, Nicky se prend à trois fois pour détacher son cadenas. Victoire a eu le temps de mettre son casque « toute seule! ». Nicky l’installe dans le siège devant. En route. 

Les bras en avion sur la piste cyclable, Victoire chante sa comptine haut et fort, excitée d’aller rejoindre ses frères. 

Papa Nicky pédale. 

De toutes les personnes qu’il croise du regard, combien sont conscientes du vent qui se lève? 

Sur la Place de l’École Du Maurier, QG du camp de vacances, il y a un piano libre. « Plantez-en partout et la ville fleurira! » Nicky dépose Victoire, se stationne près du lampadaire et s’assoie au piano. Depuis tout petit, chaque crise se déverse sur le piano.

Victoire enlève son casque, admirative en observant l’attroupement qui se crée autour de son père qui pianote une douce mélodie.  

« A heart that’s full up like a landfill
A job that slowly kills you
Bruises that won’t heal.”

Nicky aurait voulu écrire cette chanson de Radiohead. Il s’évade en la fredonnant, les yeux fermés…

Sur la fin de la chanson, on entend les groupes d’enfants arriver du parc à la queue leu leu. Nicky rouvre les yeux. Il n’y aura pas de rappel. Vulnérable comme une fleur de pêcher, Nicky se redresse quand un des animateurs vient vers lui, retirant ses verres fumés. 

-Bonjour bonjour! En passant, juste que vous sachiez qu’ça été une super journée pour Monsieur Heureux ! Tout l’monde veut être son ami! Ha! Ha! Y est tellement protecteur, c’est beau à voir aller pour son âge. Il se donne à fond en tk! Bravo mon gars!

Ses cheveux blonds humides de sueur, le teint rougeot, Jack salue son moniteur en tapant dans sa main.

-Eh ben! Ça fait plaisir à entendre… Merci… Ah oui… Pour demain, il viendra seulement après l’heure du lunch. J’l’emmène à job avec moi, avant-midi. C’est ok avec vous?

-Oh! Une future star! Ha! Ha! Y’a pas d’problème. On va l’attendre à piscine. Ciao! Ciao Jacky!

Nicky salue le jeune et sympathique éducateur en remettant son cadenas dans son étui. Alors qu’il rembarque sa gamine dans la nacelle, Nicky aperçoit Henry se faufiler dans la foule avec deux amis. Il a gagné son match, c’est écrit dans son air taquin. Pince l’oreille de son petit frère qui se met en colère beaucoup trop pour si peu. Simultanément, la petite sœur, qui cherche son bout d’attention, entonne le refrain de sa comptine à tue-tête. 

Avoir des enfants, c’est un voyage en Inde. A l’intérieur du même dix secondes, toucher au zénith de la zénitude puis – CRAC! – basculer au royaume des ténèbres. Aller-retour. Tout est possible, à tout instant, se dit Nicky. Comme lorsque devant lui, ses oursons circulent à vélo prudemment sur la piste cyclable en écoutant les gazouillis de sa trop mignonne pousseuse de comptines, casque bleu sur la tête, ses petits cheveux longs dans le vent. (D’autant plus qu’à l’heure qu’il est, la température est parfaite.)

De la magie pour les yeux et les oreilles jusqu’à l’approche de l’intersection quand un coup de klaxon de douze-roues fait sursauter Henry qui freine sans avertir Jack (qui suivait au cul), qui s’écrase sur le trottoir en gueulant à s’arracher les cordes vocales, alertant tous les passants, dont l’une invective Nicky parce que le casque de sa petite n’est pas attaché. 

Tant de vie que ça ne s’explique pas. Tout est possible, telle est la devise Indienne. Va pour comprendre. Avoir des enfants, c’est être entouré de miroirs, se dit-il, plus terre à terre, une fois arrivé au bercail. Papa Nicky est de garde. Se pétulant trio fait la fête dans la piscine pendant que lui prépare le repas.

Comme prévu, Émily est en terrasse avec ses copines. Après les desserts, Nicky lui a envoyé une vidéo des enfants qui sautent et s’arrosent comme des fous dans la piscine. Elle lui a envoyé une photo d’elle souriante avec un cœur en dessous. Nicky a reçu le texto en remplissant le lave-vaisselle. Ca l’a touché.

❤️

La soirée s’est passée sans histoire, à part celle de Tit Ours et Gros Ours, un conte « dans la tête » que Nicky avait inventé en improvisant un soir que ses fils avaient 2 et 5 ans, qui a connu tant de succès que ça lui arrive encore de s’aventurer, sur demande avec toujours plus de péripéties, comme ce soir. Nicky met le paquet.

Absorbés par ses fantaisies débiles, les enfants raffolent de ces moments, et lui de s’en nourrir ; ses tourments enfouis sous les câlins.

Après que Victoire se soit endormit, Nicky a pris un moment pour s’excuser auprès de Jack et Henry. « Je regrette de vous avoir parlé fort pour rien. Je vous aime. Bon dodo. A demain les gars. » 

D’ordinaire, il aurait passé out en même temps qu’eux. Mais maintenant que les anges sont tombés dans les bras de Morphée et qu’il n’y a plus un son dans la maison, la réalité du monde lui revient dans les dents. 

Chattant avec son vieil ami Stan Chartrand, Nicky confie son pépin. Habitué des réseaux sociaux, Stan est toujours à l’affût des scoops, mais « Eh boy! » 

Non, il n’a rien vu passer au sujet de son ami chanteur populaire, pour l’instant.

-Mais tiens-toi tranquille sur les réseaux… déjà qu’tes tunes jouent à tou’ ‘es postes, crisss t’es partout! Essaie de t’faire silencieux en tk. Le net est en feu, man! C’est du jamais vu, les noms sortent à pelle!

En effet, le mouvement prend beaucoup d’ampleur. Stan envoie à Nicky le lien d’un article de journal annonçant que Frédérique-Emily Champagne-Duclos a perdu tous ses contrats de porte-parole. 

Sa dénonciation crée un effet domino sans précédent. Depuis la chute de Champagne-Duclos, des dizaines de têtes tombent à l’heure : musiciens, photographes, rappeurs, comédiens, chanteurs, tatoueurs, cinéastes, barmen, professionnels de l’industrie de la musique…

Assis en indien sur son lit, Nicky prie Dieux et Déesses. Son téléphone bipe.

-Salut Nicky. PC m’a fait part de la mauvaise nouvelle pour la liste, tu aurais dû m’appeler… mais je comprends… Surtout, essaie de bien dormir. On se parle demain. Adèle xx. 

Nicky lui renvoie un pouce en l’air avant de mettre son téléphone en mode avion. Il respire profondément. Une odeur de moufette pénêtre sa chambre à coucher, (il vient d’entendre la chatte de la voisine rugir. Grosse Pelote est territoriale… Les moufettes aussi.) Nicky ferme sa fenêtre pour mourir de chaleur plutôt que d’asphyxie.

Couché en position fœtale, insomniaque dans son trop grand lit, il compte les moutons – long défilé angoissant de nuages – avant de s’endormir au bout du rouleau.

***** Épilogue *****

Ce matin, ça été difficile de consoler Victoire, piteuse de ne pas pouvoir accompagner ses grands frères au travail de papa. 

Nicky se stationne à l’ombre du bâtiment où a lieu le tournage du vidéoclip d’À fond dans la défonce ; un grand entrepôt dans lequel on a bâti des décors : théâtre de marionnettes, loge, bureau, salle de conférences, bar salon et chambre à coucher. Au rez-de-chaussée, une douzaine d’enfants sont assis devant la structure du théâtre miniature. Ils écoutent les recommandations spectaculairement articulées par le bouillonnant réalisateur Garcia. 

Nicky se présente sous les applaudissements des apprentis figurants et figurantes, pendant que Jack et Henry s’assoient joyeusement parmi la troupe. 

Dans la première scène, Nicky manipule une marionnette en beuglant à voix de tête la Chanson du Petit Bonhomme (chanson qu’il fredonne à l’heure du bain depuis la naissance de Henry). Son numéro fait un carton, les gamins se bidonnent, l’équipe est ravie. On a la bonne prise en moins de deux heures. 

Nicky remercie les enfants qui ont bien joué le jeu, ainsi que leurs parents de les avoir accompagnés. Tout ce beau monde est guidé hors du décor. 

Jack et Henri repartiront avec Émily qui a pris off entre deux meetings. Venue à la dépêche en taxi, Nicky lui file les clés de la bagnole. Comme à l’habitude, sa chérie resplendit, solaire et plein d’entrain. 

-J’les dépose à piscine. Le timing est parfait, ouf! Estie qu’on court! Bonne fin d’tournage mon loup!

-Merci, ça va ben aller ma belle. Oublie pas d’les crémer, le soleil fesse en taboère aujourd’hui. J’t’aime!

Nicky embrasse Emily, un éléphant dans la conscience.

Les techniciens qui rigolent en chuchotant là-bas, ils parlent de qui, ils rient de quoi? La fille de la cafétéria le regarde d’une drôle de façon… Il ne voit plus la directrice artistique, ni la maquilleuse… 

Quand il croise Garcia dans le couloir, Nicky lui demande s’il y a quelque chose qui cloche à son sujet. Mais le réalisateur est à fond dans son truc. Taquin, il masse les épaules de son amigo et lui tapote une fesse.

– Watch out cabron! Le prochain setup es incredible! Todo es perfecto, hermano! Va bien. Costume et retouches dans 10 minutes con las chicas dans loge. Enjoy lucky boy! Ha! Ha! 

Dans la pénombre de l’énorme studio, les lumières des lampes frontales des techniciens s’agitent comme autant de questions dans la tête de Nicky. Son téléphone vibre. Adèle l’attend à l’extérieur. 

La lumière du jour est aveuglante, Nicky met ses lunettes fumées. Le stationnement se vide lentement. Les parents klaxonnent, candides, fenêtres ouvertes, les enfants saluent Nicky en balançant leurs petites mains excitées.

Nicky mime un signe de cœur avec ses mains et se retourne vers Adèle, voit la soupe chaude dans ses yeux. Mais Adèle reste cool.

-Pis? Ça s’passe comme tu veux?

-Euh… Oui, oui. Toi? Rien d’neuf?

-Non. Pour l’instant, on essaie de trouver à qui parler pour savoir ce qu’on t’reproche. D’ailleurs, toi, dis-moi donc… 

-Excuse Adèle, texto de Garcia, faut qu’j’aille dans loge, les filles sont prêtes, elles m’attendent.

-Ouh! Ouh! Y’a toujours des filles qui t’attendent, toi!

-Come on Adèle…

-Ha! Ha! J’te taquine. Don’t worry, PC et moi, on est aux aguets. Amuse-toi! Pense plus à ça. Ça va bien aller. Ha! Ha! Donne-tout, beau gars. Le meilleur est à venir. Bonnes vacances surtout!

Nicky embrasse et enlace amicalement Adèle. Le reste du tournage se déroulera dans le meilleur des mondes. 

-Le concept était ambitieux, mais on était fuckin ben préparés! Muchachos y muchachas, salud! 

Garcia verse le Champagne et porte un toast au prochain call-out. Tout le monde rit, trinque et puis basta. Le travail accompli, le reste importe peu. Certains roulent des fils, d’autres des joints. La vie continue. 

Nicky avale son verre d’une gorgée. Le visage encore maquillé, il remercie Garcia et l’équipe avant de s’éclipser.

Son taxi le laisse dans la ruelle. Ca empeste encore le musc de moufette. La vielle dame d’en face frotte Grosse Pelote dans une bassine de jus de tomates. Nicky les salue, mais ni l’une ni l’autre ne sont d’humeur à sympathiser.

Dans la lumière ambre du soleil, Victoire dessine sur l’asphalte avec des craies de couleurs au milieu des garçons qui jouent au foot.

Quand Nicky entre dans son jardin, l’ambiance est à la fête. Sur fond de cumbia, Émily est sur la terrasse avec les copains Philippins qu’il fait bon revoir. Le confinement peut bien aller au diable, Champagne! Ça trinque aux retrouvailles en discutant de leurs grands voyages à venir. 

À Montréal, les couchers du soleil sont particulièrement magnifiques et envoûtants. La soirée est arrosée, mais tout le monde est d’accord pour tamiser la fête avant que le diable ne les emporte et que Nicky sorte le gin (il n’y a plus de Mezcal). Sage décision. Les invités quitteront entre chiens et loups. De toute façon, Nicky n’a pas tellement l’esprit à la fête.

Pendant que Émily s’occupe des dodos, il ramasse les bouteilles vides et remet de l’ordre dans la cuisine, la peur dans les viscères. Cette affaire de liste lui prend la tête. 

Il essuie le comptoir quand Émily sort de la salle de bain vêtue de son peignoir haut de gamme qu’elle avait chipé à la fin dans un hôtel et que Nicky a du payer à grand prix. Belle comme au premier soir.  » Nous n’allons pas nous marier pour le meilleur et pour le pire. Nous allons être des partenaires contre vents et marées. 13 ans d’amour. Quelle chance Nicky a de vivre avec un tel soleil. 

-Ton tournage a bien été?

-Oh oui, gros fun! Ça finit bien mon rush en maudit. Finie la course folle! Vive les vacances! 

-As-tu entendu parler de c’qui s’passe sur le net? Plein de gars se font dénoncer…

Le téléphone de Nicky sonne. Nicky répond d’une voix ébranlée.

-Allo Adèle, ça va?

-Pas tellement, non. Ton nom vient de sortir.

A SUIVRE…

Très chers.ères lectrices, lecteurs : bon été et bonnes vacances!

Yann xx

(Dessins générés par l’IA)

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